Gestion des émotions
»je suis maître de mon âme et capitaine de mon destin’
William Ernest Henley
Identifier ses émotions
L’émotion est une réponse physiologique à une stimulation. Elle produit une réaction spécifique à une situation précise. La réaction corporelle est intense au niveau de nos systèmes circulatoire, digestif, respiratoire, glandulaire.
Émotion signifie é : aller vers l’extérieur et motion (movere en latin) signifie mouvement. L’émotion doit donc être exprimée. C’est dans sa nature.
Il y a 4 émotions de base (innées) : la joie, la colère, la tristesse et la peur.
Auxquelles viennent s’ajouter les émotions « acquises »: la honte, la culpabilité, la frustration, l’envie/la jalousie, le dégoût (entre autres).
Sachant, et vous l’aurez certainement expérimenté, que lorsqu’une émotion est vécue de façon intense, elle prend le pas sur toutes les autres… jusqu’à parfois nous donner la sensation d’être littéralement possédé, contrôlé par cette émotion !
Exprimer ses émotions
« Sachant que tout ne s’exprime pas s’imprime, il est souhaitable de favoriser l’expression au-delà de l’émotion ou de ressentiment. Cette pratique permettra d’éviter quelques somatisations, du stress et de l’angoisse » Jacques Salomé
Les émotions non exprimées sont refoulées dans l’inconscient. Lorsque l’émotion n’est pas libérée elle s’inscrit dans le corps.
Or, elles finissent toujours par se manifester, d’une manière ou d’une autre. Lorsqu’on ne s’autorise pas à ressentir et à vivre ses émotions, il se crée un clivage important entre la tête et le corps. Cette non écoute du corps, de ses perceptions et émotions se traduit par des somatisations diverses.
L’enjeu est donc, non pas de réprimer ses émotions, mais bien de les exprimer. Ainsi, l’on évite le syndrome de la « cocotte minute » ( j’encaisse, je refoule et j’explose). Faisant naître encore plus de ressentis désagréables, culpabilité, honte… Ce qui renforce l’impression qu’exprimer ses émotions est négatif. Alors que c’est tout l’inverse !
S’autoriser et accueilir ses émotions
S’autoriser, s’accorder le droit de ressentir ses émotions. Nous avons le droit d’être triste, le droit d’avoir peur sans honte ni culpabilité. Il s’agit d’accueillir ce qui se passe en soi, sans jugement et avec bienveillance.
La sophrologie aide à redevenir maître à bord.
Comment ? Par le retour au corps bien sûr! Comment peut-on essayer de gérer ce qui se passe dans son corps sans connaître d’abord son corps ?
Autrement dit, pour ressentir dans le corps : il faut ressentir le corps.
D’ailleurs, remarquez comme les expressions du langage expriment des réactions du corps relatives à l’émotion : rouge de colère, la gorge nouée, le cœur serré, les jambes coupées, souffle coupé, j’étouffe, en avoir plein le dos, casser les pieds…
Ne dit-on pas que l’on est « hors de soi » lorsqu’on est en colère ? Il faut réapprendre à habiter son corps pour ressentir toute la capacité de la joie de vivre, sentir de l’intérieur ce qui fait du bien et ce qui fait du mal à notre corps.
Et vivre dans son corps c’est d’abord RESPIRER. La respiration est l’élément de base, la clé de la gestion des émotions. Elle est la base qui permet de mettre en place des « contre réactions ». La respiration est comme un baromètre de notre état émotionnel intérieur. L’angoisse étouffe, la peur provoque une accélération de la respiration et un état de tension généralisé. Dans une émotion, on modifie notre rythme respiratoire et par conséquent notre rythme cardiaque.
Retrouver une paix intérieure
La proposition de la sophrologie dans la gestion des émotions est un retour au calme, un regard centré sur soi pour retrouver une stabilité intérieure et permettre un détachement, un recul sur les évènements. Cette mise à distance permet d’observer son émotion avec plus de neutralité et d’objectivité pour réussir l’appréhender plus sereinement.
Je vous accompagne dans cette démarche en toute bienveillance et neutralité de jugement (lien contact ou prendre rdv)