Enfance / Adolescence

L’ENFANT

Phobie scolaire, timidité, troubles du comportement, problèmes de concentration, énurésie nocturne, terreurs, colères… De nombreuses difficultés rencontrées dans l’enfance peuvent être surmontées grâce à la sophrologie. Avec ce public en particulier, j’utilise de nombreux supports adaptés selon les âges. Pour les petits, mes sophro-assistants magiques et pour les plus grands en fonction de l’intentionalité, des schémas, des tests de profil d’apprentissage, supports explicatifs sur le stress, le rôle de la respiration… C’est bien souvent beaucoup plus concret pour eux et accessible lorsque les infos sont matérialisées.

Pourquoi la sophrologie peut être utile aux enfants ?

Si le stress touche de nombreux adultes, les enfants ne sont pas non plus épargnés. Ils sont ainsi de plus en plus nombreux à souffrir de nervosité, de troubles du comportement ( hyperactivité, agressivité, phobie scolaire, difficultés de concentration…) ou de difficultés relationnelles. Selon l’âge et la maturation cérébrale, les enfants ont souvent tendance à se sentir dépassés par leurs émotions, leurs réactions… ils sont victimes de cette confusion en eux sans comprendre pourquoi ni comment les choses se passent ainsi. 

Si le recours à un pédopsychiatre ou à un psychologue peut être dans certains cas nécessaire, la sophrologie se révèle également une aide précieuse. C’est une méthode où nous sommes beaucoup plus dans le « faire » que dans le « dire ».

Spécialisée dans l’accompagnement auprès des enfants, mon intention est ramener l’enfant vers ses sensations, ses perceptions, ses ressentis et tout ce qui le constitue de façon à ce qu’il prenne d’abord conscience que tout commence par lui. Bien ancré dans son corps, l’idée ensuite est qu’il prenne progressivement confiance en ses propres ressources pour mieux gérer les situations délicates. 

Sophrologie pour les enfants : apprendre à connaître pour s’affirmer dans son identité

Pour comprendre un comportement, il faut identifier quelle(s) émotion(s) se cache(nt) derrière. Ainsi il devient possible de la comprendre, l’apprivoiser et la mettre à distance. Pour autant, la gestion des émotions ne peut se travailler que lorsque l’enfant a pleinement conscience de son schéma corporel. C’est connaître son corps pour se connaître dans son corps. Quelle que soit la difficulté rencontrée, le relâchement des tensions physiques et émotionnelles par des exercices de relaxation (dynamique ou statique) permettront cette prise de conscience du corps et des émotions. Par l’affirmation de son corps, l’enfance affirme sa présence (à soi-même, aux autres) pour peu à peu prendre confiance en ses capacités et ses potentiels. 

Sophrologie ludique : pratiquer la sophrologie par le jeu

Selon les âges, mon travail avec les enfants intègre une dimension ludique plus ou moins marquée. Pour les plus petits (5 à +/- 9 ans), je dispose de sophro-assistants magiques telle qu’une plume pour gérer le souffle, une « roue des émotions » pour connaître la météo intérieure de mon petit participant, ou encore le petit monstre de la colère/peur/honte (selon l’émotion impactante) qu’on a le droit d’écrabouiller à souhait et de jeter par terre ! Testé et approuvé 😉 Il m’arrive aussi de m’inviter dans l’univers de l’enfant par l’utilisation de contes ou en mettant en situation son héros préféré et peut-être même s’identifier à lui pour dépasser certaines situations… Rien n’est figé, tout se vit et les possibilités d’accompagnement sont infinies !

Selon la problématique (manque de concentration, difficultés de mémorisations), j’utilise également des supports me permettant d’identifier son profil d’apprentissage et ainsi développer des stratégies pour utiliser « ce qui marche pour lui ». J’invite alors les parents a tester les méthodes à la maison et ainsi, de séance en séance, nous évaluons la progression et consolidons les stratégies d’apprentissage. Il est important de respecter le rythme de l’enfant, sans culpabilisation ni jugement.  

Une relation privilégiée

Le rôle de sophrologue n’étant en aucune façon de se substituer aux parents, au corps enseignant ou médical, l’enfant découvre une autre relation, un autre regard sur lui. Dans une posture bienveillante, j’accompagne votre enfant sans objectif de performance. Il travaille en fonction de ses capacités, sans craindre l’échec, en évoluant simplement à son rythme. J’explique à l’enfant que je l’écoute sans le juger, qu’il peut se sentir libre d’exprimer tout ce qu’il souhaite et aussi seulement ce qu’il souhaite. Les séances évoluent ainsi dans un cadre sécurisant de confiance et de respect.

Annonce aux parents, vous qui me lisez ! 

L’alliance ainsi créée ne prend son sens que par le respect de la confidentialité. Ainsi, je tiens à vous prévenir que si je débriefe chaque séance avec le parent, les techniques et leur intentionalité, je ne vous détaillerai pas ce qui s’y dit, cela reste entre votre enfant et moi. Bien sûr, il a toute la liberté de vous raconter tout ce qu’il veut dans les moindres détails, il n’est bien sûr pas question dans ma démarche de cacher quoi que ce soit ! Mais s’il ne souhaite pas échanger sur ce qu’il a exprimé en séance, c’est son droit et je ne le ferai pas non plus. Il est essentiel pour maintenir la confiance installée et ainsi perdurer le travail dans de bonnes conditions que l’enfant sache qu’il peut me faire entièrement confiance dans le respect de sa personne. 

N’hésitez pas à me contacter pour obtenir davantage de renseignements ou prendre rendez-vous pour envisager un accompagnement 

L’ADOLESCENT

L’adolescence est une transition qui, si elle peut être bien vécue, reste souvent difficile, parfois même violente et où les bouleversements manifestés à la fois dans la tête et dans le corps peuvent engendrer un mal-être et une véritable perte de repères, que cela soit pour le jeune ou son entourage.

Un corps qui change trop vite, un trop plein d’hormones, la projection d’un avenir incertain, la pression des parents… ajoutez à tout cela une actualité anxiogène et vous obtenez un véritable cocktail molotov d’émotions pas franchement positives !

Le cerveau atteint sa maturité à l’âge de 25 ans en moyenne, 21-22 ans pour les filles, jusqu’à 30 ans pour les garçons (oui, oui !!). Les ados et jeunes adultes ne sont donc pas encore cognitivement aptes à gérer tout ce qui se manifeste en eux.

C’est donc un public que j’accompagne toujours avec beaucoup de douceur et de bienveillance car ils ne sont pas épargnés par la société! Conscience du corps, de ses ressentis, travail sur la confiance en soi, les capacités, les valeurs, pensée positive.. Le travail avec les adolescents est riche par la diversité qu’il exige car il est bien souvent multifactoriel, il se fait sur tous les plans. 

Le mal-être s’exprime différemment selon les individus.

• Anxiété
• Manque de confiance en soi
• Echec scolaire
• Repli sur soi / sentiment d’incompréhension
• Agressivité
• Sensibilité exacerbée
• Troubles du sommeil
• Dépression
• Conduites addictives 

La fameuse « crise d’adolescence » est l’expression d’une difficulté du passage à l’âge adulte, c’est une crise existentielle à considérer comme elle se doit, sans la minimiser ou la nier.  La sophrologie a toute sa place dans l’accompagnement du développement de l’adolescent, tant sur l’acceptation de ses changements physiques que sur la construction identitaire ou l’affirmation de soi.

Lors de la première séance, je laisse l’adolescent s’exprimer librement, évoquant ce qui le gêne au quotidien, dans sa relation à lui-même et aux autres. Ce temps d’échange est essentiel pour l’aider à mettre un peu d’ordre, en posant ses problématiques ou inconforts et en identifiant les plus importants pour lui. Ensemble, nous déterminons un objectif principal, afin de commencer le travail. Je propose alors une pratique, plus ou moins longue selon le temps qu’il reste, mais c’est une première occasion de vivre la sophrologie par soi-même.  

La séance se termine par un temps d’échange, pendant lequel l’adolescent partage son ressenti.

Au fil des séances, les techniques utilisées sont faciles à mémoriser et à reproduire à la maison et l’entrainement entre les séances est essentiel pour intégrer et maintenir la vivance (perception des phénomènes ressentis) entre les séances. Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’écraser encore plus l’ado sous une charge de travail fastidieux et insurmontable…C’est plutôt de l’ordre de quelques minutes par jour et les exercices peuvent se faire à n’importe quel moment de la journée et n’importe où (sous la douche, dans le bus, dans le lit…) Cet « effort » (ou plaisir !!) à la portée de tous permettra de consolider le travail en vue d’une progression vers l’objectif, mais aussi d’intégrer la sophrologie dans le quotidien de l’adolescent pour vivre plus sereinement.

J’aime beaucoup accompagner ce public qui est généralement très participatif, ils aiment « jouer le jeu » et ressentir les sensations de détente.

J’ai moi-même un ado de 17 ans à la maison et la fraîcheur de cet âge est un vrai bonheur, tant dans la spontanéité des leurs réactions que que dans l’espoir qui brille dans leurs yeux.

N’hésitez pas à me contacter pour obtenir davantage de renseignements ou prendre rendez-vous pour envisager un accompagnement